Egypte

Avec mon collègue Philippe Folliot, Député UDI du Tarn et mon homologue président du groupe d’amitié France-Egypte de l’Assemblée nationale, j’ai tenu à saluer la décision des autorités égyptiennes de mettre fin au couvre-feu.

En annonçant, jeudi dernier, la fin du couvre-feu et de l’Etat d’urgence, le ministre de l’Intérieur, Mohammed Ibrahim, confirme que la situation sécuritaire s’améliore progressivement en Egypte.

Des signes tangibles sont venus le prouver ces derniers jours. Les Egyptiens envisagent d’ailleurs le quotidien avec plus de sérénité, comme le prouve la tenue, au Caire, de la finale de la Ligue des Champions d’Afrique entre l’équipe Al-Ahly et celle des Orlando Pirates sud-africains, devant près de 60 000 personnes réunies au Stade Al Qahira.

Dans le même temps, les villes riveraines de la mer Rouge, Marsa Alaam et Hurgada, ont été récompensées, il y a quelques jours, comme des villégiatures les plus sûres et recherchées, confirmant ainsi que le tourisme, source d’investissements et de retombées financières dont le pays dépend, est en train de renaître de ses cendres.

Sur le plan diplomatique bilatéral, il convient aussi de rappeler que la France devrait jouer sur ce point un rôle plus visible et pérenne afin de permettre aux Egyptiens d’avoir droit, eux aussi à une alternative démocratique réelle.

Nous nous félicitons, en outre, en nos qualités de présidents des groupes d’amitiés parlementaires France-Egypte, de l’opportunité concrète de stabilisation politique, permise par la proposition de la coalition islamiste Asaia, composée de membres des Frères musulmans, qui se sont déclarés, samedi dernier, prêts à un dialogue serein avec le Gouvernement de transition.

Cette importante décision consolide ainsi la phase de transition devant amener à la tenue, l’année prochaine d’élections libres et transparentes (Législatives en février-mars 2014, Présidentielle à l’été 2014).

Les groupes d’amitié France-Egypte, du Sénat et de l’Assemblée nationale, par la voix de leurs présidents, souhaitent que le Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité sur le continent africain, les 6 et 7 décembre prochains, soit une occasion pour que notre diplomatie puisse accompagner elle aussi ce processus, à l’instar de la visite des ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense, qui a abouti à la signature d’un partenariat stratégique entre Moscou et Le Caire.

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