Huile de palme : la logique imparable des Socialistes

Je tenais à réagir à l’adoption par la commission des affaires sociales du Sénat de l’amendement du Sénateur Yves Daudigny, proposant d’augmenter de 300% la fiscalité sur l’huile de palme, qui entre notamment dans la composition de certaines pâtes à tartiner, des chips ou de glaces.

Si la finalité de cet amendement est d’inciter l’industrie agro-alimentaire à substituer à l’huile de palme des composants moins nocifs pour la santé, je me suis abstenue sur cet amendement, comme l’ensemble du groupe UDI-UC auquel j’appartiens.

Bien consciente des risques pour la santé, mais également des effets néfastes sur l’environnement, je soutiens ce type de mesure,  pour autant une loi de finances n’est pas le meilleur moyen pour la faire adopter. Aujourd’hui, plus qu’une question financière, c’est une véritable question de santé publique qui se pose et qui mérite non pas des dispositions sectorielles, comme ce qui nous a été proposé, mais un dispositif large et efficace. Depuis de nombreuses années, avec mes collègues, nous demandons un grand débat sur la santé publique, le dernier texte datant de 2004.

Je tiens tout de même à relever l’aspect cocasse de cette volonté politique des socialistes. Aujourd’hui, si ils taxent tous les produits contenant de l’huile de palme, hier encore ces même élus, tout en surfant sur le mécénat de ces entreprises, décidaient même de donner le nom de Kindarena au Palais des Sports de Rouen.

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