L’emploi et la formation des jeunes : il faut privilégier une politique générale et non sectorielle

Hier au Sénat nous avons débattu de l’emploi, la formation et la qualification des jeunes.

Alors que les chiffres sont accablants (voir notamment le rapport de l’Observatoire de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire « Inégalités entre jeunes sur fond de crise »), avec mes collégues centrsistes nous regrettons que le Gouvernement choissise une approche sectorielle du problème alors que notre mission d’information sur la politique en faveur des jeunes et le plan « Agir pour la jeunesse » avait privilégié une politique transversale. 

Quand il faut agir sur le décrochage scolaire, l’orientation, le développement de l’alternance… il ne semble pas opportun de déconnecter les sujets des uns des autres.

Nous nous inquiétons aussi du risuqe qu’on se focalise uniquement sur l’insertion professionnelle des jeunes au détriment de l’engagement civique. Ce serait vraiment regrettable, surtout quand on connait la réussite du service civique.

Retrouvez l’intégralité du débat

L’emploi des jeunes en quelques chiffres

Plus de 120 000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans diplôme : soit près de 2 sur 10

En 2011, on évalue à 500 ou 600000 les jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme qui ne sont ni en emploi ni en formation – Taux de chômage de ces jeunes : plus de 45 %.

Moyenne du chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans : 19 %, soit près du double de la moyenne nationale tous âges confondus

23% des jeunes français âgés de 16 à 25 ans sont « pauvres »

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