Je salue la décision prise par le comité syndical du port de Dieppe de rénover le Pont Colbert de Dieppe, pont tournant construit en 1889, et l’un des derniers exemplaires conservés.
Durant près de 10 ans, Alain LE VERN, Président de la Région Haute-Normandie et par la suite son successeur désigné Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, ont longtemps fait peser la menace de destruction de cet élément du patrimoine reconnu. Force est de constater que la majorité socialiste de l’époque n’avait malheureusement pas pris la mesure du patrimoine unique que représente ce pont, classé depuis comme l’un des sept joyaux d’Europe les plus menacés, en 2016, par Europa Nostra, principale organisation européenne œuvrant pour la préservation du Patrimoine. Soutien du « Comité de Sauvegarde du pont Colbert » présidé par Pascal STEFANI, j’avais tenu alors à écrire à la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, pour lui demander l’examen sérieux de l’inscription du Pont Colbert à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Je constate tout simplement que le Président de la Région Normandie et président du Syndicat mixte du Port de Dieppe, Hervé MORIN qui avait entendu les arguments du comité de sauvegarde, a été fidèle, à ses engagements de campagne vis-à-vis des Dieppois mais aussi des Normands.