Il y a 20 ans, le Président d’Afrique du Sud prononçait un discours historique. Devant le Parlement, de Klerk annonçait des évolutions législatives majeures concernant les partis politiques noirs ainsi que la libération des prisonniers politiques, parmi lesquels Nelson Mandela. Cette intervention fut le prélude à la libéralisation du régime et de facto à la fin de l’apartheid mis en place en 1948 par les Afrikaners, c’est-à-dire un système ségrégationniste fondé sur la prétendue supériorité des Blancs, qui a abouti à la concentration en leurs mains du pouvoir, des ressources minières et des richesses du pays.

Je ne rappellerai pas le parcours de Nelson Mandela, qui pourtant force l’admiration, mais je tiens simplement à saluer le prix Nobel qui, après 26 ans de détention, a négocié l’abolition de l’apartheid. Un an plus tard, lors des premières élections libres de l’histoire de l’Afrique du Sud, Mandela est élu Président de « la nation de l’arc en ciel » jusqu’en 1999.

Certes 20 ans après la libération de Nelson Mandela une grande partie de la population est toujours engluée dans les affres de la misère, mais des progrès notables ont été accomplis sous la houlette du leader sud-africain. Ainsi la vie politique s’est-elle démocratisée. La société s’est, de surcroît, indéniablement pacifiée. En ce vingtième anniversaire de la libération de Nelson Mandela, je souhaiterais rendre un hommage à l’engagement de cet homme et à la révolution démocratique qu’il a rendue possible en Afrique du Sud. Que son exemple inspire les amis de la liberté dans les derniers bastions de la tyrannie !