Je me rendrai ce matin aux 3èmes Assises de la Souveraineté Numérique qui se dérouleront à la Maison de la Chimie, à Paris.
Rapporteur de la mission commune d’information « Nouveau rôle et nouvelle stratégie pour l’Union européenne dans la gouvernance mondiale de l’internet », créée à l’initiative du groupe UDI-UC au Sénat, j’avais rendu le fruit de six mois de travaux en juin 2015. Outre l’appel à l’Union européenne pour qu’elle se positionne en médiateur pour obtenir une démocratisation de la gouvernance de l’Internet, j’avais souhaité alerter la France et les Etats-membres sur la nécessité pour l’Europe de reprendre en main son « destin numérique » et avait formulé plusieurs propositions pour apporter des réponses à la menace de notre perte de souveraineté. Ce rapport a fait l’objet de deux propositions de résolutions européennes, unanimement adoptées par le Sénat.
C’est dans la droite ligne de mes travaux que j’interviendrai donc lors de la troisième session de ces rencontres intitulée « De l’Open data à la divulgation intelligente de données, vers de nouveaux risques pour la souveraineté numérique européenne ? »
En septembre 2011, j’étais en charge des questions numériques au sein de la commission des Affaires Européennes dont j’étais également vice-présidente. J’ai été une des premières à alerter sur les questions de souveraineté, à cette occasion publié un premier rapport sur la gouvernance européenne du numérique, intitulé : « L’union européenne, colonie du monde numérique ». Ce dernier avait fait l’objet d’un avis politique du Sénat auprès de la Commission Européenne à Bruxelles.