Le 7 juillet dernier, mon groupe a interpellé le Gouvernement, lors de la séance de question d’actualité, sur le récent rapport de « l’Observatoire des prix et des marges » sur les marges brutes faites par la grande distribution.
Cet observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été votée il y a un an, dans le cadre de la Loi de modernisation de l’agriculture.
Les premières conclusions montrent notamment que, quelles que soient les fluctuations des prix des matières premières agricoles, les prix de vente au consommateur ne baissent pas, et que les marges brutes de la grande distribution augmentent quand les revenus des producteurs s’effondrent.
Pour les sénateurs centristes, le gouvernement doit, d’une part d’intervenir pour défendre les consommateurs et les producteurs et, d’autre part d’inciter la grande distribution à plus de transparence.
En effet, il n’est pas normal qu’aujourd’hui la moitié du prix d’une tranche de jambon sous cellophane aille dans la poche des distributeurs alors même que le monde agricole connait une crise sans précédent, que les éleveurs sont de plus en souvent contraints de vendre leur production à perte et que les consommateurs voient les prix des produits courants s’envoler.