Retrouvez ci-dessous mon communiqué de presse concernant le rejet des offres de reprises de Petroplus :
Rejet des offres de reprise de Petroplus
« Petroplus, la fin d’un long combat »
« Les offres de reprises de l’entreprise Petroplus viennent d’être rejetées par le Tribunal de Commerce de Rouen. Cette décision de justice entraine la cessation définitive d’activité de la société et par là-même la procédure de licenciement collectif.
Pour Catherine Morin-Desailly, Sénatrice UDI de la Seine-Maritime et Conseillère régionale de Haute-Normandie : « C’est un véritable coup dur pour les 440 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne, pour leurs familles et pour les 2 000 emplois indirects impactés dans l’agglomération rouennaise ».
Pour l’élue de la Seine-Maritime, qui comme nombre de ses collègues suit avec attention ce dossier depuis décembre 2011, lecas de la raffinerie Petroplus illustre deux problèmes français :
– d’une part, la désindustrialisation, qui engendre la mutation de notre paysage local etqui nécessite des réponses structurelles,notamment au niveau européen ;
– d’autre part, le risque de dépendance énergétique qui menace la France encore très consommatrice d’énergies fossiles. « J’ai interpellé, à maintes reprises, les gouvernements successifs sur cette problématique au Sénat. Au-delà du drame qui se joue ici, en Haute-Normandie, c’est l’avenir de tout un secteur qui est en jeu. »
Cette annonce vient s’ajouter à une trop longue succession de fermetures de sites, plans sociaux… Pour Catherine Morin-Desailly « On est en droit de s’interroger sur la capacité du gouvernement à faire face à ses responsabilités, qui seraient en premier lieu d’accompagner les mutations industrielles en cours. L’un des premiers sujets serait d’imaginer l’implantation d’industries nouvelles autour d’un projet « Axe-Seine » enfin redevenu ambitieux, en s’appuyant sur le tissu économique et consulaire régional. Au moment même où le débat sur la transition énergétique bat son plein dans notre région, il faut accompagner des projets ambitieux, empreints de réalisme. Après des mois de promesses, il se devait d’engager notre pays sur la voie du « redressement productif », et trouver des solutions pour ces centaines de familles ».
C’est donc la fin d’un long combat, mené avec courage, détermination et dans un esprit très responsable de la part de l’intersyndicale et de l’ensemble des salariés de Petroplus. « Aujourd’hui, ce qui est important c’est avant de trouver des solutions pérennes et adéquates pour l’ensemble des salariés et leurs familles, de la même manière qu’il faudra réfléchir au devenir du site ».