Comme je l’avais annoncé, j’ai profité de la reprise des travaux parlementaires pour poser une question d’actualité au Gouvernement sur l’avenir de la raffinerie du groupe Petroplus implantée à Petit-Couronne, dans mon département de Seine-Maritime.
Ce site, racheté en 2008 par le groupe suisse Petroplus, emploie 550 salariés et de nombreux sous-traitants, afin de produire des bitumes et lubrifiants livrés en France. La suspension des lignes de crédits du groupe, l’empêchant d’acheter du pétrole brut et d’alimenter la raffinerie, risque d’engendrer la fermeture du site de Petit-Couronne et de nombreux licenciements. En tant que sénatrice de la Seine-Maritime, conseillère régionale de Haute-Normandie et membre du groupe « Pour une nouvelle Normandie » j’ai demandé à la ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat les dispositions qu’elle comptait prendre, tant au niveau national qu’européen, afin d’éviter ce drame humain et industriel.
J’ai également souligné que le cas des raffineries de Petroplus est le témoignage de deux problèmes français. D’une part, la désindustrialisation, qui nécessite des réponses structurelles, notamment au niveau européen. D’autre part, le risque de dépendance énergétique qui menace notre pays encore très dépendant des énergies fossiles. J’ai plaidé pour que dans les deux cas, nous prenions très rapidement des mesures adéquates. J’ai également demandé au Gouvernement de mettre en œuvre le plus rapidement possible les mesures du plan d’action national relatives au raffinage, présentées en juin dernier.