Ni la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tient actuellement à Copenhague ni le Grenelle de l’environnement qui entend créer une « démocratie écologique » ne sont des vues de l’esprit. Elles esquissent au contraire un cadre, au sein duquel les collectivités territoriales sont des acteurs de premier plan.
A cet égard, notre département n’est pas en reste, puisque je me suis rendue, fin octobre, à l’inauguration de deux projets respectueux de l’environnement à Bois d’Ennebourg et dans la communauté de communes du Moulin d’Écalles.
A Bois d’Ennebourg, la Mairie a fait peau neuve, puisque sa toiture a été remplacée. Elle est désormais équipée de panneaux photovoltaïques destinés à produire de l’électricité. Outre les économies d’énergie qu’il permettra, le dispositif générera également des revenus du fait de la mise en place d’une centrale de production d’électricité.
Quant à la communauté de communes du Moulin d’Écalles, elle s’est installée dans l’ancienne ferme Carpentier. Plutôt que de construire à outrance, la structure intercommunale a préféré restaurer la ferme. Prête à relever le défi du futur, la communauté de communes dispose désormais de bâtiments typiquement normands, dont la performance énergétique est impressionnante.
Je me réjouis de ces deux initiatives en faveur de la protection de l’environnement ainsi que du développement durable et espère que de tels projets se multiplient dans un avenir proche, conformément aux objectifs environnementaux qu’entendent s’assigner les pays participants au sommet de Copenhague sur les changements climatiques.