Indignées par les paroles de la chanson « Sale pute » du rappeur Orelsan, chanson misogyne, sexiste, humiliante et dégradante, qui est une incitation à la violence à l’égard des femmes, nous avons décidé avec Fatiha Boyer, présidente du comité « Ni putes, si soumises » de Seine Maritime et Anne-Marie Cardon, présidente de « Ni victimes, ni battues » en Seine Maritime, de rédiger un communiqué de presse et d’écrire à Mme Albanel et à M Colling, président du Printemps de Bourges. Si Internet est un formidable espace de liberté et de création artistique, il ne peut autoriser que soient diffusés des propos attentatoires à la dignité de la personne humaine, qu’ils soient racistes ou sexistes. La délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat, à laquelle j’appartiens, a également fait  un communiqué de presse.