Hier matin, j’ai interrogé au Sénat la ministre de la Santé sur l’urgence à développer une nouvelle technique en cardiologie, la valve aortique artificielle. Cette technologie rouennaise, l’équipe du Professeur Cribier du CHU de Rouen ayant inventé cette valve aortique artificielle, permet de traiter de nombreux patients atteints de rétrécissement aortique, qui seraient sinon condamnés. En l’absence d’inscription sur la liste des produits remboursables, les hôpitaux ne peuvent procéder à aucun achat et les listes d’attente de patients s’allongent dans notre pays. Doit-on se priver plus longtemps d’une technique inventée sur notre sol et dont d’autres pays reconnaissent l’apport incontestable ? La ministre a indiqué que l’opportunité de la prise en charge de ce dispositif était en cours d’évaluation au ministère de la santé afin d’en mesurer l’intérêt médical.
Lire ma question et la réponse du ministre