Si je me suis engagée en politique en 1995 et ai accepté diverses responsabilités en tant qu’élue, c’est pour agir autrement et lutter contre les archaïsmes du système politique français trop souvent contraires à l’intérêt des citoyens. C’est en François Bayrou, dont je partage les valeurs fondamentales, la liberté d’esprit et de parole, que j’ai trouvé écho à ma démarche. Faisant suite à la réunion des parlementaires mardi après-midi au siège national, j’ai tenu à assister à la conférence de presse qu’il a donnée hier mercredi.

Quelques commentaires d’abord sur le scrutin de dimanche : le taux de participation est un signe fort et encourageant  pour la vitalité de notre  démocratie. Celle-ci s’est également traduite par le recul des extrêmes dont je me réjouis. L’effondrement de l’anachronisme que constituait le Parti Communiste, le fort recul du Front National et l’émergence d’une troisième force politique, seule force nouvelle en France, a conduit à une recomposition du paysage politique.

Les 7 millions d’électeurs qui ont donné leur voix à François Bayrou, lors du 1er tour de l’élection présidentielle, nous ont donné raison et m’encouragent à poursuivre mon engagement et mon action au sein du futur parti démocrate, dont François Bayrou vient d’annoncer la création lors de sa conférence de presse. Au sein de cette force indépendante et libre, je continuerai à défendre l’intérêt général et à soutenir toutes les propositions et décisions allant dans ce sens.

Aujourd’hui, conformément à ma liberté de conscience, j’approuve pleinement la décision de François Bayrou de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour. Comme lui, je considère que les électeurs sont libres de leur vote et de leur choix.

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