Mercredi 25 octobre, la Mission commune d’information sur le bilan et les perspectives d’avenir des politiques conduites envers les quartiers en difficulté recevait le collectif AC le feu (association du collectif liberté, égalité, fraternité, ensemble et unis).
Membre de cette mission dans laquelle j’ai souhaité m’investir après les terribles événements de novembre 2005, j’ai pu ainsi, avec quelques collègues parlementaires, échanger avec les jeunes de ce collectif venus nous rencontrer et nous transmettre leurs attentes. Toutes recueillies au cours d’un tour de France de huit mois où s’est exprimée la parole d’habitants d’environ 122 villes ou quartiers, ces propositions témoignent d’une volonté forte de s’en sortir. L’initiative de ces jeunes gens, soucieux de leur intégration, inquiets de constater le délitement des liens sociétaux, la montée des communautarismes, montre que les solutions à la « crise des banlieues », immense échec français, viendront de l’intérieur des cités. Rien, en effet, ne pourra se faire dans ces quartiers, qui pour certains sont devenus des zones de désespérance et de non droit, sans ses habitants. On le voit bien là où il se passe des choses c’est là où , en amont de l’action des élus, des institutionnels, des associations, des acteurs sociaux, économiques, éducatifs…, ces derniers s’impliquent.