La loi Liberté et responsabilité locales du 13 août 2004 demandait expressément aux communautés d’agglomérations, et donc à celle de Rouen, de définir avec précision les critères de leurs compétences au plus tard avant la mi-août 2006. Si cela a été fait pour la plupart de celles restées floues (habitat, politique de la ville ou développement économique), la culture, quant à elle, est restée en coulisse.
Dans le souci d’être le plus constructif possible, je suis montée au créneau avec Pierre Albertini en proposant une délibération préparée par les élus à la culture des communes de l’opposition. Alors que l’Agglo avait 2 ans pour travailler cette question, François Zimeray ferma le débat en déclarant qu’il « n’a pas voulu […] ouvrir un tel chantier au risque, dans la précipitation, de se tromper et d’être obligé de revenir ultérieurement sur ce qui aurait été décidé. » Cette question est donc reportée sine die.
Il semble que nous n’ayons pas la même perception du temps. Ne pas réussir en deux ans ce qu’en quelques mois les élus de la minorité ont fait, pose question sur la réelle volonté des élus socialistes de voir l’agglomération se doter d’une politique culturelle d’envergure régionale voire nationale.
Débat d’orientation sur la compétence culturelle