Lutte contre les pesticides néonicotinoïdes : Rétablir la Vérité sur Mon Vote du Sénat

Le Sénat a adopté en deuxième lecture dans la nuit du 12 au 13 mai le projet de loi de « reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Les débats sont filmés en direct, les contre-rendus de séance publique et les archives des précédentes disponibles sur le site du Sénat, les sénateurs prêts à répondre aux questions qui leur seraient posées…

Depuis plusieurs jours, une désinformation certaine s’est cependant installée dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les couloirs du Parlement : les élus de la majorité sénatoriale seraient des « Sénatueurs d’abeilles ». La formule est accrocheuse, certes. Une communication qui est en réalité orchestrée par quelques élus de l’opposition au Sénat à des fins politiques.

Mais, comme nombre de mes collègues qui se sont vus accusés de céder aux lobbies industriels, je refuse d’être réduite à un trombinoscope mensonger qui fait fi de ma constance dans la lutte contre ces poisons. Aussi, quelques précisions s’imposent..


Certes, le vote de confirmation par le Sénat de l’interdiction d’utilisation des pesticides néonicotinoïdes à compter du 1er septembre 2018 était très attendu. J’ai, pour ma part, soutenu tous les amendements visant à lutter contre l’usage de ces redoutables neuro-toxiques.

Faut-il par ailleurs rappeler que j’ai cosigné dès 2014 la proposition de résolution de mon collègue Joël Labbé sur le sujet et voté en faveur de son adoption le 4 février 2015 ?!
Évidemment, je regrette que la date limite d’utilisation n’ait pas été adoptée par notre assemblée.

Mais, la solution de compromis trouvée au Sénat n’est pas une fin en soi. Rappelons que ce texte doit désormais faire l’objet d’une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune avec l’Assemblée nationale.

La version trouvée par le Sénat est donc la meilleure manière de parvenir, en CMP, à un accord transpartisan vers une interdiction pure et simple, et datée, des pesticides néonicotinoïdes. Sans ce dispositif intermédiaire, trouver une position commune avec nos collègues députés aurait été bien plus difficile.

Or, il y a urgence : les impacts sur la qualité de l’eau et des sols, sur la santé humaine, tout comme sur les pollinisateurs sont dévastateurs.

J’ai, pour ma part, pris mes responsabilités d’élue et de citoyenne, issue d’un territoire rural à la faune et la flore riches mais fragiles. Je n’admettrai pas que cet engagement soit remis en cause.

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