Adoption de la révision de la Constitution par le Congrès

Illuscongres

Cet après midi, nous étions réunis à Versailles pour la réunion du Parlement en Congrès afin d’adopter la réforme des institutions. Avec mes collègues du groupe centriste, j’ai approuvé cette réforme, adoptée à une voix de majorité des 3/5e après plusieurs jours de suspense. Cette révision constitutionnelle, bien qu’insuffisante, contient, selon moi, des avancées significatives. C’est pourquoi, je l’ai approuvée pour plusieurs raisons. Premièrement, la réforme revalorise le rôle du Parlement en renforçant ses pouvoirs, alors que la faiblesse du législatif est une des caractéristiques de la Ve République. Le projet renforce également les droits des citoyens, notamment en leur donnant la possibilité de saisir indirectement le Conseil constitutionnel pour contester une loi contraire à la Constitution. Enfin, il inscrit dans notre loi fondamentale la parité hommes/femmes en matière professionnelle et sociale. Par ailleurs, les sénateurs centristes avaient formulé deux exigences. Elles ont été entendues et satisfaites. Ainsi, dans le projet de loi de révision de la Constitution, des droits spécifiques sont reconnus aux groupes parlementaires minoritaires et les parlementaires ne sont plus obligés déclarer appartenir à la majorité ou à l’opposition. C’est une avancée. Mais il est encore plus important à mon sens qu’ait été adopté notre amendement sur l’exigence de pluralisme politique. Désormais, la loi garantira « les expressions pluralistes des opinions », ce qui implique le vote et le mode de scrutin. Personnellement, je me suis prononcée en conscience sur ce texte et non en fonction du contexte politique. Quoiqu’on en dise, cette réforme participe à la modernisation de nos institutions et contribue à rendre notre Constitution plus démocratique. Nous ne pouvons la refuser.

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