COMMUNIQUE de presse
Attentat à Saint-Etienne-du-Rouvray : Restons plus que jamais mobilisés et déterminés à défendre les libertés et la sécurité des Français
Comme l’ensemble des Français, Catherine MORIN-DESAILLY s’est profondément émue le 26 juillet de « la tragédie qui a frappé le cœur de notre Normandie » et a dénoncé cet « ignoble assassinat de cet homme de paix et de dialogue qu’était le père Jacques Hamel ». Un homme dont la mémoire sera célébrée à l’occasion d’une cérémonie qui se tiendra ce soir à Saint-Etienne-du-Rouvray en présence de Monseigneur LEBRUN -Archevêque de Rouen, à laquelle elle participera aux côtés de la municipalité.
Mobilisée tout comme le Président du Sénat dans les minutes qui ont suivi le drame, la Sénatrice de la Seine-Maritime et Conseillère de Normandie a souhaité montrer immédiatement, en personne et sur place, son soutien aux Stéphanois et à la communauté catholique, tout en saluant « le courage et l’efficacité des forces de l’ordre qui ont contenu le pire ».
Pour la Présidente de la Commission de la Culture, de l’Education et de la Communication, ce nouvel attentat rappelle « combien la mobilisation totale et la fermeté dans la lutte contre le fléau du radicalisme religieux doivent guider l’action politique, notamment sur l’aspect prévention auprès des jeunes, cibles privilégiées de la propagande djihadiste sur les réseaux sociaux ».
Le Sénat a pour sa part, pris ses responsabilités. Depuis deux années, il a contribué à renforcer méticuleusement l’arsenal législatif afin de donner à la France les armes nécessaires : « C’est en ce sens que la quatrième prolongation de l’état d’urgence a été marquée par les apports du Sénat. Plusieurs dispositions de la proposition de loi tendant à renforcer l’efficacité de la lutte antiterroriste, déposée en décembre 2015 par mes collègues Philippe Bas, Président de la Commission des Lois, et Michel Mercier, rapporteur du texte sur la prolongation de l’état d’urgence, ont ainsi été insérées au texte.»
« Au demeurant, le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Je pense par exemple aux décrets permettant de mettre en œuvre la loi du 3 juin dernier sur la procédure pénale: ils devraient être d’ors-et-déjà appliqués!». Pour la Sénatrice : « Ce suivi de la mise en œuvre de l’ensemble des mesures visant à lutter contre le terrorisme est fondamental ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Catherine MORIN-DESAILLY se félicite de la convocation par Gérard LARCHER, Président du Sénat, du Comité de suivi de l’état d’urgence qui siègera dès la semaine prochaine, malgré la suspension de session, et auditionnera notamment le Procureur de Paris, François MOLINS.
Outre la mise en œuvre des moyens offerts par le nouvel arsenal législatif, Catherine MORIN-DESAILLY souhaite que ce comité se penche par ailleurs sur les défaillances de la Justice : «Ce tragique évènement a en effet révélé certaines lacunes avec la libération conditionnelle sous simple bracelet électronique d’un jeune homme fiché S. Ce type de dossier doit pourtant être traité avec une vigilance extrême. A mon sens, le juge judiciaire, comme la police et les renseignements, doivent enfin disposer de moyens supplémentaires pour rendre plus efficace la lutte contre le terrorisme, tout en veillant à l’exécution effective des peines pour terrorisme».
« Parlementaire, élue de l’agglomération rouennaise de longue date, cette actualité me touche au plus profond. Mais elle m’engage aussi », rappelle la Sénatrice. «Notre pays reste aujourd’hui extrêmement vulnérable, pour des raisons économiques et sociales, mais également parce que les Français ont le sentiment que l’autorité de l’Etat est affaiblie au moment où, plus que jamais, elle aurait besoin d’être renforcée. Il faut donc rétablir cette confiance, cette foi en l’avenir en luttant contre les ennemis de la République et de ses valeurs avec fermeté et détermination».
« Les terroristes veulent nous diviser. Restons unis pour être forts».