J’estime que  la décision du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) de rejeter la proposition du ministre de l’Education concernant le calendrier scolaire des trois prochaines années est un désaveu face à tant de désinvolture, alors que les intérêts des enfants sont en jeu.

Vincent Peillon prévoyait, dans son nouveau calendrier, la modification des vacances de Noël et des vacances de printemps. Un tel calendrier faisait de fait débuter les vacances de Noël en milieu de semaine, un mercredi, au détriment des départs en famille permis le week-end et faisait tomber les vacances de printemps de manière fort tardive, les congés s’étendant jusqu’à la mi-mai.

Je me félicite que, face à la décision du CSE, le ministre ait finalement à entendre les demandes de clarification des acteurs du tourisme, des familles, des personnels éducatifs et surtout des élus locaux, qui voient déjà l’organisation du temps scolaire complexifiée par la mise en place des nouveaux rythmes scolaires et par le report de la carte scolaire.

Les vacances de Noël devraient finalement commencer un samedi et les vacances de printemps une semaine plus tôt.

Ces modifications créaient de réels déséquilibres dans l’année. Comme avec les nouveaux rythmes scolaires, Vincent Peillon touche avec trop de désinvolture aux intérêts des enfants. Aussi, je me félicite de la décision de CSE.

Par ailleurs membre de la Mission commune d’information sur les rythmes scolaires, je demanderai aujourd’hui à 21h dans l’Hémicycle au Ministre de l’Éducation de revenir à un calendrier et à une carte scolaires plus respectueux de l’organisation de l’école lors du prochain débat sur la proposition de loi « visant à affirmer la liberté de choix des maires quant à l’organisation des rythmes scolaires dans l’enseignement du premier degré ».