Dans de nombreuses académies dont celle de Rouen, les directeurs académiques des Services de l’Education Nationale ont annoncé aux représentants des personnels que les mesures de carte scolaire sur les ouvertures et fermetures de classe ne seront connues qu’après les élections municipales.
Dans un contexte déjà difficile de mise en œuvre d’une réforme des rythmes scolaires pour les élus locaux, une réforme non-clarifiée pour 2014, il est regrettable d’ajourner les décisions relatives à la carte scolaire.
En effet, retarder les décisions de carte scolaire compliquera les opérations d’affectation des personnels et la préparation de la rentrée 2014 dans les écoles. Cela aggravera les conditions de travail des personnels administratifs et mettra en difficulté les municipalités qui doivent prévoir des mesures d’accompagnement. C’est à nouveau l’intérêt des enfants qui est mis en jeu.
Aussi, je demanderai au Ministre de l’Éducation de revenir à un calendrier plus respectueux de l’organisation de l’école lors du prochain débat sur la proposition de loi « visant à affirmer la liberté de choix des maires quant à l’organisation des rythmes scolaires dans l’enseignement du premier degré » du 21 janvier, au Sénat.
Par ailleurs, j’entends dénoncer la décision du rectorat de Rouen de supprimer 10 Centres d’information et d’orientation (CIO) sur les 17 existants en Seine-Maritime, sans que leur ait été substituée toute autre forme de service aux élèves et à leurs familles dans le cadre d’un Acte 3 de la décentralisation réel, cohérent et assumé.
Il s‘agit de ceux de: Eu, Neufchâtel-en-Bray, Fécamp, Barentin, Montivilliers, Le Havre Nord, Rouen centre, Elbeuf, Bernay et Vernon.
Je déplore cette décision alors que les personnes en situation de décrochage scolaire ont besoin de tels lieux, distincts des établissements scolaires, pour trouver soutien et informations quant à leur formation et la branche professionnelle qu’ils entendent suivre. C’est de l’avenir de nos enfants dont il s’agit et de celui de notre département.