Nous demandons un vrai débat sur les questions budgétaires.
Rendez-vous est pris à l’automne.
Alors que le Sénat doit se prononcer sur le projet de loi de finances rectificatives dont l’objet est, d’une part, l’aide à la Grèce et, d’autre part, la mise en œuvre à effet immédiat des mesures de rigueur destinées à réduire nos déficits publics, je tiens à rappeler la position prise par mon groupe Union centriste : « Nous sommes aujourd’hui dans une situation difficile qui nécessite des mesures d’urgence. Toutefois, si nous avons convenu de voter l’aide à la Grèce, nous demandons ardemment à ce que rendez-vous soit pris à la rentrée pour revenir sur les questions budgétaires. »
Pour nous, si l’accord européen d’aide à la Grèce doit être ratifié, les autres mesures restent symboliques et ne sont pas à la hauteur des problèmes à résoudre. Nous affirmons que la France a besoin d’une réforme profonde et structurelle. C’est pourquoi le vrai débat aura lieu lors de l’examen du projet de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale.
Nous soulignons également l’urgence à assainir nos finances publiques et souhaitons que le respect de la justice et de l’équité sociale soient au cœur des indispensables mesures de rigueur.
Concernant la Grèce, le groupe centriste convient que l’aide de la France est indispensable mais doit s’accompagner d’une transformation de la gouvernance de l’Europe.