Lors du Conseil communautaire de la Communauté de communes de Caux Austreberthe, le 16 décembre dernier, la majorité des communes s’est prononcée contre l’adhésion à la future Communauté Urbaine de Rouen, rendant ainsi impossible la création envisagée en 2010 par Laurent Fabius. En effet, sans cette intercommunalité, le nombre d’habitants ne pourra atteindre les 500 000 nécessaires à la constitution d’une telle entité.
Par ailleurs, la Communauté de Communes Seine-Austreberthe a décidé la mise en place d’une étude sur l’avenir de son territoire, traduisant ainsi ses hésitations et ses interrogations.
Comme plusieurs de mes collègues élus centristes et de droite de l’agglomération de Rouen, je m’interroge, depuis quelques mois, sur le déficit de méthode qui ne crée pas les conditions préalables et nécessaires à l’engagement de tous, dans ce qui doit être un projet clair, pertinent, ambitieux et partagé.
Très favorable à la création d’une communauté urbaine qui représente aujourd’hui l’aire nécessaire au développement des territoires et de leur rayonnement, je considère, néanmoins, qu’une telle décision nécessite l’élaboration d’un véritable projet autour de compétences clairement identifiées pour un territoire dont le périmètre doit être cohérent. Avec mes collègues, j’ai toujours plaidé pour une extension de l’aire urbaine de Rouen vers Louviers- Val de Reuil. Le refus du maire de Louviers ne doit pas être une raison suffisante pour une recherche à tout prix du nombre d’habitants nécessaire à cette création. L’enjeu est bien plus important.
Le vote des conseils municipaux des communes concernées tend à prouver que ces interrogations sur le déficit de méthode, de concertation et d’absence de projet de M. Fabius sont partagées par d’autres élus.
Recueillir l’avis de nos concitoyens me semble primordial. Aussi, avec Gilbert Renard, président du groupe d’opposition au sein de l’agglomération, conseiller général et maire de Bois-Guillaume, et plusieurs autres élus du centre et de la droite, nous organisons une réunion à la Halle aux Toiles le 22 janvier à 18h30. Si ce sujet vous intéresse, rejoignez-nous.