Comme nombre de haut normands, j’ai cette semaine pris connaissance des conclusions du Commissariat général au développement de la vallée de la Seine, présidé par Antoine RUFENACHT. Des conclusions qui témoignent d’une réelle ambition pour l’avenir de notre territoire : il faut maintenant que les exécutifs de nos collectivités locales sachent en prendre la mesure et s’y investissent pleinement.

Dans ses conclusions, Antoine RUFENACHT recense quelques-uns des projets prioritaires pour la Normandie : la Ligne Nouvelle Paris Normandie dont le débat public vient de s’achever, la fusion des 3 grands ports de l’Axe Seine (Paris-Rouen-Le Havre), l’aménagement du port fluvial d’Achères, le contournement Est de Rouen ou encore la création d’une Université normande regroupant Rouen-Caen et Le Havre. Autant de projets ayant vocation à rompre avec 14 ans d’immobilisme en Haute-Normandie.

Bien sûr l’ensemble de ces projets ont un coût, estimé à 18 milliards d’€uros par le rapport : mais il ne faudrait surtout pas que celui-ci serve de repoussoir ou d’excuses aux exécutifs locaux pour ne pas s’engager résolument dans cette ambition qu’est le développement de l’Axe-Seine. Plusieurs acteurs -les grands ports, la CRCI, le président de l’Université de Rouen, etc…- ont d’ailleurs salué les pistes de travail fixées par le rapport.

La situation budgétaire des finances publiques nécessite que l’on établisse un planning de travail et des réalisations à mettre en œuvre.

Le rapport a raison d’affirmer que le développement de l’Axe-Seine est un projet d’aménagement territorial méritant d’être classé enjeu national car il constitue une perspective de sortie de crise pour notre territoire et pour la France.