Lors du vote du projet de loi constitutionnelle interdisant la peine de mort par le Parlement réuni en Congrès à Versailles, Pierre ALBERTINI et moi-même avons estimé que le texte répondait à une exigence morale, politique et juridique.
Nous avons en effet estimé que la peine de mort devait être abolie à jamais et partout dans le monde parce qu’elle est irréversible, parce qu’elle interdit la deuxième chance, parce qu’elle n’a pas d’effet sur la criminalité et parce qu’elle est une violation des droits fondamentaux de l’être humain.
Si l’interdiction de la peine de mort a surtout une portée symbolique, elle est aussi un message aux Chinois qui exécutent allégrement les opposants politiques, à certains pays du Golfe qui lapident des femmes dont le seul crime est l’amour, et aux États-Unis, qui ont oublié qu’ils sont aussi le pays des droits de l’Homme.
Congrès du Parlement à Versailles : inscription de l’interdiction de la peine de mort dans la Constitution
- Société, Souveraineté, Vie des Territoires
- 23/02/2007
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