En 1995 était créé l’Observatoire de la Parité entre les femmes et les hommes puis le 6 juin 2000 la loi sur la parité était votée. Mais dix ans après cette adoption un bilan s’impose. C’est pourquoi, au nom du groupe de l’Union Centriste j’ai déposé une question orale avec débat relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ce débat a eu lieu le 20 décembre au Sénat en présence de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin.
La loi du 23 mars 2006 avait fixé aux entreprises un délai de cinq ans pour atteindre l’objectif de suppression des écarts de rémunération. Mais à quelques jours de cette échéance, et à la lumière des débats qui ont eu lieu lors de la réforme des retraites, des collectivités territoriales et de la représentation équilibrée au sein des conseils d’administration ; force est de constater que de fortes inégalités perdurent.
J’ai ouvert le débat en dressant un bilan des différentes lois instaurées depuis 1983, notamment de la dernière en date. J’ai poursuivi en proposant plusieurs pistes de réflexion pour permettre enfin d’éradiquer les inégalités professionnelles. Il me semble nécessaire d’agir sur tous les curseurs possibles : mieux articuler la vie professionnelle et personnelle, lutter contre les stéréotypes, sensibiliser les acteurs, valoriser « l’atout-féminin »… En tout état de cause, il faut conjuguer les outils de la conviction et ceux de la contrainte pour rendre possible le contrôle des avancées sur le terrain et déboucher, si nécessaire, sur une sanction. J’ai enfin souligné que le défi majeur à relever reste celui des mentalités.
L’amélioration de la situation des femmes constitue un impératif démocratique, une nécessité économique dans une conjoncture démographique défavorable et une exigence sociétale qui doit permettre tant aux femmes qu’aux hommes de trouver un juste équilibre.
Retrouver l’intégralité de mon intervention ici.