Lors de la Commission Permanente du lundi 19 septembre au Conseil Régional, à l’occasion de l’examen d’un rapport au sujet du Cloître des Pénitents de Rouen mentionnant qu’il serait « propriété régionale jusqu’à la fin de l’année 2011 », j’ai interrogé le président Le Vern sur le devenir de ce bâtiment, élément dont il n’était rien dit dans le rapport.
En janvier dernier déjà, le président du Conseil Régional nous apprenait par voie de presse l’intention de la Région de céder le Cloître, sans dire un mot d’un éventuel projet. La Maire de Rouen a-t-elle toujours pour projet d’y installer une « maison des arts et des artistes » ? ou ce projet, comme tant d’autres, est-il voué lui aussi à être classé au rayon des idées évanouies ?
Je rappelle que l’équipe municipale de Pierre ALBERTINI, à laquelle j’appartenais, avait proposé de faire du Cloître, une vitrine universitaire et internationale de Rouen pour y accueillir chercheurs et étudiants européens et étrangers, ainsi qu’un centre des relations internationales pour la Ville et la Région. Cette proposition, soutenue par les partenaires, avait été reprise par la liste « Pour une nouvelle Normandie » conduite par Bruno Le maire lors de la campagne des régionales en 2010. La proposition tient toujours tant ce genre d’équipements fait cruellement défaut à notre capitale régionale.
En tant que vice-présidente du groupe « Pour une nouvelle Normandie », j’estime que les élus, même dans l’opposition, devraient pouvoir participer au débat, ou à tout le moins, être informés des propositions que le Président de Région doit avoir eues de la part de collectivités territoriales notamment de la ville de Rouen en vue d’une cession. Si tel était le cas, les Rouennais mériteraient d’être tenus informés. Je regrette que Madame JEANDET-MENGUAL, vice-présidente en charge de la Culture, par ailleurs adjointe au maire de Rouen, elle aussi membre de la Commission Permanente, n’ait pas jugé bon, lors de cette séance, d’apporter des précisions. Je rappelle que le caractère patrimonial du lieu, en fait un point de réflexion supplémentaire.