Je suis très émue par la disparition de Dominique BAUDIS, qui fut l’un des premiers à répondre à l’appel de Jean LECANUET quand, en 1965, il s’est agit de perpétuer l’héritage de la démocratie-chrétienne et des modérés dans le paysage politique.
Homme de grande culture et fervent promoteur de sa diversité, il fut notamment président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et participera ainsi au lancement de la télévision numérique terrestre avant de prendre la présidence de l’Institut du monde arabe et d’être nommé Défenseur des Droits.
Il restera également un modèle d’élu local, alliant l’intégrité, sans laquelle une carrière politique est peu de chose, et le service des plus humbles, en pleine adéquation avec les valeurs historiques du centre.
Dominique BAUDIS était un grand défenseur de l’Etat, en même temps qu’un promoteur de la société civile et un militant de la cause européenne.
Cultivant la discrétion, défenseur des libertés publiques et de la personne humaine, il manquera à la France et à tous les républicains.
Mes pensées se tournent ce soir vers sa famille et ses proches …