A la veille de la dixième édition des Terrasses du Jeudi, je me félicite de la pérennité de cette manifestation lancée par l’équipe municipale de Pierre Albertini en juillet 2001.
A mon initiative, j’étais alors adjointe en charge de la culture et des manifestations publiques, nous avions élaboré entre mars (date des élections municipales) et juin les premières Terrasses du Jeudi, inspirées du projet n°11 du programme Imagine Rouen : « Animation : notre avenir est dans la rue « .
Reposant sur un principe de convivialité qui associait alors des premières terrasses de cafés, bars ou brasseries volontaires pour se lancer dans l’aventure, la première édition rencontra d’emblée son public. Année après année, alors que son budget s’étoffait et que les partenaires se firent plus nombreux, le principe a toujours été de promouvoir en premier lieu la jeune scène rouennaise, les groupes dits émergents et plus confirmés, tout en réservant une place a l’accueil de groupes venus d’ailleurs. Souhaitant que la rémunération des artistes soit juste et équitable et j’avais fait mettre en place le principe d’un cachet identique par musicien et non par formation. Un comité de programmation pluriel associant des structures de référence de la ville : le conservatoire, le Trianon Transatlantique ou encore le Kalif, avaient également été mis en place. A mon sens, ce qui doit absolument perdurer est, d’une part la diversité des genres et des couleurs musicales (rock, …) et une formule adaptée à l’animation et à la convivialité pour des concerts de début de soirée. En 2005 le concept des têtes d’affiche avait été mis en place pour que tous les publics convergent vers un dernier lieu de spectacle : la place St. Marc, aujourd’hui ne subsiste plus qu’un concert, au grand regret des terrasses du quartier.En dix ans, à raison de 30 concerts par saison, ce ne sont pas moins de 300 formations soit plus d’un millier de musiciens qui auront égayé des terrasses dénommées « du jeudi » pour évoquer les vacances et le rêve.