Je suis intervenue au Sénat, mardi 28 février, lors de l’examen du projet de loi autorisant la ratification du traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) pour les Etats membres dont la monnaie est l’euro. Le MES, organisation internationale fonctionnant à la majorité de ses membres, donne à l’Union européenne la stabilité économique qui lui fait défaut depuis l’entrée en vigueur de l’euro.
J’ai rappelé que ces traités étaient demandés de longue date par les sénateurs centristes, et souligné que ce projet européen ne relève pas seulement d’un idéal mais d’une nécessité à laquelle nous ne pouvons nous dérober.
Ce traité présente plusieurs points forts :
- la stabilité, qui vise à donner confiance aux investisseurs par un capital conséquent et des garanties solides d’Etats notés triple A.
- la solidarité entre les membres de l’Union, question soulevée après le sauvetage de la Grèce.
- la discipline budgétaire, qui doit être mise en application dans les Etats aidés, mais aussi dans tous les Etats membres, par l’exigence de l’équilibre budgétaire ou « règle d’or ».
Il faut être convaincu que l’Europe peut favoriser la croissance, l’emploi et la compétitivité de notre économie. C’est ce vers quoi il faut tendre avec nos partenaires.
Compte tenu de ces enjeux, la position de la gauche sénatoriale, qui a refusé de voter ce dispositif, est incohérente et en contradiction avec l’attachent que certains socialistes marque au projet européen.
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