Comme l’ensemble de mes collègues élus du groupe Centre Démocrates et Indépendants à la ville, je tenais à m’associer à la douleur de la famille des deux enfants décédés suite à l’incendie intervenu dans les immeubles Lods de la Grand’Mare. Un drame qui provoque une légitime colère et l’inquiétude des habitants du quartier.
Beaucoup connaissent l’histoire de ces immeubles autrement appelés « Verre et Acier » construits entre 1968 et 1970 par Marcel Lods dans le cadre, à l’époque, de l’urbanisation de la Grand’Mare. Propriété de Rouen Habitat jusqu’en 2004, 18 de ces immeubles ont été ensuite repris par l’Immobilière de Basse Seine pour être réhabilités dans le cadre du Grand Projet de Ville, sous l’égide de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine pour 12 millions d’euros.
Ce projet à l’époque a été confié à l’architecte urbaniste Nicolas Michelin et a donc fait l’objet de procédures habituelles qui existent pour toute construction ou réhabilitation : délivrance de permis de construire, obligations de mises aux normes en matière de sécurité avec implication des commissions concernées notamment des pompiers. Au terme de cette procédure achevée en 2008, les immeubles ont été remis à la location.
Ce n’est que bien après ce processus qu’a été sollicitée auprès du ministre de la Culture, la protection de cet ensemble bien connu des historiens de l’architecture et de l’urbanisme.
Il s’agit aujourd’hui, de connaitre d’une part l’origine du sinistre, et d’autre part le mode de propagation de l’incendie qui a causé ce drame, et ce, malgré les travaux effectués et les garanties apportées. Que peuvent en dire les services de sécurité et les sapeurs pompiers ? Nul ne peut aujourd’hui le dire et il faudra là, après enquête, en tirer toutes les conséquences.