Aujourd’hui, lors de la séance de questions cribles thématiques sur le suivi de la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) et l’avenir de la politique universitaire française, j’ai demandé au ministre de l’enseignement supérieur un bilan sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômes de l’université et les pistes à venir envisagées.
En effet, la loi LRU a encouragé les universités à s’investir davantage dans ce domaine en leur confiant une mission « d’orientation et d’insertion professionnelle des étudiants » avec la création d’un « bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants » (BAIP). Ainsi, aujourd’hui un premier bilan s’impose, tant dans la mise en œuvre par les universités que par leurs effets.
La ministre m’a indiqué deux résultats d’enquêtes particulièrement éclairantes sur le sujet. Il apparait que dans les trente mois suivant l’obtention de leur master en faculté, 91.4% des diplômés sont insérés dans la vie professionnelle. De plus, au cours des deux dernières années, le nombre d’inscriptions de lycéens dans les universités françaises a augmenté de 16%, signe fort d’une attractivité retrouvée.
J’ai donc bien pris acte de ces annonces et insisté sur les préoccupations exprimées par les jeunes et leurs familles ainsi que les besoins de notre pays.
J’ai également profité de cette discussion pour apporter mon soutien aux étudiants de médecine qui, suite à des erreurs répétées dans le sujet fourni, ont dû aujourd’hui même repasser leur épreuve de lecture critique d’article. J’ai demandé au Gouvernement de tirer les conséquences nécessaires de ce regrettable loupé, qu’il fournisse une analyse de ces dysfonctionnements et qu’il en assume sa part de responsabilité.
Retrouvez mon intervention ainsi que le compte rendu de la séance.