Le 9 mai commémore la fondation de l’Union Européenne telle que Robert Schuman, Ministre des Affaires étrangères, l’avait proposée, il y a 62 ans.

Hier, l’Europe a été créée principalement pour maintenir la paix après de nombreuses années de conflits. Aujourd’hui, force est de constater que l’Union Européenne est prise entre deux crises majeures : l’une existentielle et l’autre économique. A l’heure où la mondialisation est de plus en plus agressive, l’Union Européenne doit évoluer, se transformer afin de préserver la place de ses pays membres dans la mondialisation.

C’est pourquoi, depuis de nombreuses années, avec mes collègues centristes nous plaidons pour une nouvelle Europe :

– Une Europe plus fédérale basée sur une organisation et une répartition des pouvoirs entre les instances de l’Union Européenne et celles des états membres, dans le respect du principe de subsidiarité.

– Une Europe plus politique, avec la mise en place d’un gouvernement économique européen, la création de politiques européennes (industrielle, énergétique …)

– Une Europe plus sociale, en permettant une harmonisation des politiques sociales entre tous les états membres (conditions de travail, protection sociale …)

Car ce à quoi nos concitoyens aspirent, c’est une Europe qui prépare notre avenir de manière plus cohérente et stratégique au regard des défis du monde et non d’une Europe qui soit vécue comme toujours plus de contraintes et de normes allant jusqu’à brider la créativité et l’entreprise.

En ce jour anniversaire, je tenais aussi à rappeler ces mots de Churchill : « Si l’Europe s’unissait un jour pour partager cet héritage commun, il n’y aurait pas de limite au bonheur, à la prospérité et à la gloire dont pourrait jouir sa population de trois ou quatre cents millions d’âmes… Nous devons créer un genre d’États-Unis d’Europe. »