Si j’ai défendu l’exception culturelle lors des débats sur la réforme des collectivités territoriales, je regrette que ce texte ne soit pas pour le secteur l’occasion d’une meilleure organisation et coordination des interventions des différents niveaux des collectivités.
En 2004, lors du débat sur le spectacle vivant, premier du genre au Parlement souvenons-nous en, j’avais évoqué la forte implication des collectivités dans ce secteur mais aussi le plus souvent la complexité du millefeuille administratif. Une loi d’orientation sur le spectacle vivant avait même était envisagée par certains d’entre nous.
Plus récemment ayant étudié la problématique des enseignements artistiques, et ayant fait un rapport sur le sujet, je me suis rendu compte qu’on gagnerait à désigner, pour plus d’efficacité et pour une meilleure structuration et équité de l’offre, un chef de file. Il faudrait faire en sorte que ce soit, par exemple dans ce secteur, davantage les villes, si possible les intercommunalités et les régions, qui interviennent. Ces exemples pour dire qu’avec mes collègues centristes je trouve très regrettable la manière dont la question des compétences a été réglée à l’Assemblée Nationale, nous avons fait rétablir par voie d’amendement le principe d’un texte spécifique sur les compétences qui était prévu à l’origine. Ce n’est qu’ainsi que la réforme aura du sens.
Je suis heureuse de son adoption car il correspond à ce que le président de notre commission de la culture a exprimé dans son rapport pour avis :