Mercredi dernier, nous avons débattu au Sénat du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017. Ce texte affiche comme objectif d’organiser le redressement des comptes publics pour la durée de la législature. Tel que défini dans ce texte, l’objectif est fixé à 3 % du produit intérieur brut en 2013 et à 0,3 % en 2017.
Notre groupe centriste a défendu qu’il est impératif de réduire nos dépenses publiques et stabiliser nos impôts. Et si les annonces suite au rapport Gallois, notamment la hausse de la TVA, vont plutôt dans le bon sens, l’ensemble n’est pas à la hauteur des enjeux. Nous ne pouvons approuver un texte qui fait de l’hyper-fiscalité la réponse aux déficits.
Nous avons donc voté contre ce texte, ainsi que l’UMP mais également les communistes. Par cette position commune, c’est la deuxième fois qu’un texte n’est pas adopté au Sénat.