La saison Corneille se poursuit…

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Soleil radieux et ambiance champêtre ce dimanche 10 septembre aux jardins de Boisguilbert pour accueillir chez Jean-Marc de Pas Marie Christine Barrault, Gabriel de Broglie et la compagnie Catherine Delattres venus fêter Corneille. L’ année Corneille se poursuit et ce sont bientôt les journées du patrimoine qui elles aussi célébreront le grand écrivain. Bravo à l’association des jardins de Boisguilbert qui tout au long de l’année fait vivre cet espace de verdure et de poésie où l’art et la nature se conjuguent pour offrir au visiteur plusieurs promenades.

Renseignements : jardinsdeboisguilbert@wanadoo.fr ou 02 35 34 86 56- 02 35 34 69 96

Et à Rouen, les Corneilleries, ça continue tout au long de l’année 2006

A l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Pierre Corneille, la Ville coproduit plusieurs pièces, spectacles, tout aussi cornéliens les uns que les autres !

En ce mois de septembre, les animations continuent. Les prochains rendez-vous :

– « de Pierre Corneille à Howard Barker… » par la compagnie Metromouvance à l’Abbatiale Saint Ouen, du 26 septembre au 7 octobre 2006 ;

– reprise du spectacle « La Place Royale » par la compagnie Catherine Delattres du 7 au 19 novembre 2006 à la Chapelle Saint Louis.

A noter également, la diffusion, sur ARTE les 4 et 6 octobre prochains, dans l¹émission Court-Circuit, du film Le Cid en marionnettes animées avec la participation du CNC et de la Ville de Rouen.

Au milieu de branches et de feuillages, des insectes interprètent Le Cid. Les « acteurs » sont excités par le texte, ses défis, ses appels à la vengeance. La représentation dérape… Si leur mémoire est parfois approximative, et leur jeu excessif, l’esprit cornélien plane sur cette arène baroque, accueillant les conflits et les émotions de nos héros. Les duels chorégraphiés comme des corridas, les amours sévillanes de Chimène et de Rodrigue, la musique sont autant de références aux origines castillanes du Cid. Les voix off sont assurées par les comédiens Sergi Lopez, Daniel Duval, Maurice Chewit et Judith Henry. Une version du Cid où l’on pourra voir le symbole du caractère contemporain, avant-gardiste même, d’un Corneille, trop souvent enfermé derrière le vocable « classique » et dans l’image de « Père de la tragédie ».

Le Cid débutera ensuite sa carrière en festivals le 18 novembre au Festival Européen du Film Court de Brest.

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