En tant que présidente du groupe d’études Médias et nouvelles technologies et rapporteur de la mission Médias à la commission de la culture et de la communication du Sénat, je suis opposée à la mise en place rapide d’une nouvelle norme pour les futures chaînes de la TNT.
En effet, le passage au DVB-T2 est prématuré, alors que le passage au tout numérique pour les chaînes de la TNT n’est pas encore terminé. Il n’est pas question d’imposer aux Français un nouveau changement de leur équipement pour accéder à quelques chaînes supplémentaires ».
J’estime que le débat est parasité par la question de l’attribution des canaux compensatoires aux chaînes historiques – contre laquelle j’ai voté lors du débat sur la loi relative à la télévision du futur – et considère que le Gouvernement doit prendre ses responsabilités s’il veut revenir sur ce point de la loi et non pas utiliser des manœuvres dilatoires et potentiellement coûteuse». Sur la question de l’attribution de chaînes « bonus », qui avait fait l’objet d’une mise en garde du CSA, mon désaccord était lié à la distorsion de concurrence qu’elle risquait d’entraîner.
Était-il opportun dès lors de transmettre un projet de modification de l’arrêté du 24 décembre 2001 relatif à la TNT à l’Union européenne alors même que le rapport de Michel Boyon sur l’avenir de la TNT n’est pas rendu ?