Vendredi dernier, j’ai participé à l’assemblée générale du Mouvement européen, association dont je suis adhérente. Evénement, nous recevions notre nouvelle présidente, Sylvie Goulard, élue en décembre dernier.
Connaissant ses grandes compétences (Sylvie Goulard est chercheur associé au CERI et enseignante au collége d’Europe à Bruges) et la détermination qui l’anime, j’avais personnellement soutenu sa candidature à la présidence d’un mouvement qui aujourd’hui plus que jamais a besoin d’un élan nouveau pour relancer une Europe en panne suite au vote français lors du référendum sur la Constitution européenne.
Aujourd’hui il faut réfléchir ensemble à l’Europe que nous voulons, à l’Europe dont nous avons besoin. Cela ne peut se faire sans l’adhésion de tous, cela ne peut se faire sans que chacun ait conscience de ce que l’Europe peut nous apporter.
Il y a deux visions proposées : ceux qui pensent que l’Europe doit être ni plus ni moins une fédération d’Etats, essentiellement associés autour d’une zone de libres échanges économiques et ceux qui estiment, qu’à l’heure des grands défis planétaires (climatiques, terrorisme, disparités Nord-Sud, montée en puissance d’Etats comme la Chine, l’Inde et demain le Brésil), il convient de construire une Europe politique capable de traiter ces grandes questions, considérant que l’échelle de chaque Etat membre n’est plus suffisante.
Pour mieux réfléchir à tous ces enjeux, je vous conseille en tout cas de lire le dernier ouvrage de Sylvie Goulard intitulé « Le coq et la poule » (Editions du Seuil). « Rien ne doit nous désespérer…les difficultés actuelles sont passagères et réversibles ; que l’on se remette enfin à faire l’Europe sérieusement dans l’esprit communautaire et l’élan reviendra ».
Votre avis m’intéresse, alors n’hésitez pas à me le donner !