Je me réjouis que le projet du « Grand Paris », voulu et initié par le Chef de l’Etat, ait des retombées – économiques, écologiques, touristiques et démographiques – pour la Seine-Maritime et la Haute-Normandie, en faisant de la Seine un « axe nourricier » et du Havre le « port du Grand Paris », à une heure de train de la capitale avec la création d’une ligne ferroviaire à grande vitesse. Heureusement que le Président, non pas de la Haute-Normandie, mais de la République, envisage l’avenir de notre région …
Ces choix auront, aussi, des conséquences heureuses pour Rouen, son agglomération et son Grand port maritime, en les rapprochant ainsi de Paris.
Toutefois, je considère que la capitale normande aurait dû bénéficier du « Grand Paris » autrement que par voie de conséquence, et m’interroge, de fait, sur la volonté réelle du Maire de Rouen et du Président de l’Agglomération éponyme (CAR) à défendre leurs collectivités pour préparer leur avenir, contrairement à Antoine Rufenacht, Maire du Havre et Président de la CODAH (Communauté de l’Agglomération Havraise). Cette situation est aussi le fruit de l’incapacité du Président de la CAR à faire aboutir la création d’une Communauté Urbaine, dont le périmètre cohérent et naturel avec Elbeuf et Louviers-Val-de-Reuil, défini par l’axe de la Seine, n’a pas été envisagé.
Il ne faudrait pas que Rouen et son agglomération rate la réforme des collectivités locales en ne devenant pas, de fait, Métropole, mais « banlieue parisienne »…
La capitale normande mérite mieux et doit être défendue, en ce sens, auprès des instances gouvernementales.