J’ai soutenu les deux amendements du Gouvernement, permettant des aménagements visant à bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans. Ces dispositions permettent aux parents qui ont du s’arrêter pour prendre soin de leur enfants handicapés, ainsi que ceux qui ont eu de plus de trois enfants nés avant 1955 et qui ce sont également arrêtés, partir à 65 ans avec une retraite à taux plein.

Si j’ai voté pour ces aménagements qui, il faut le rappeler, avaient fait l’objet bien avant les propositions de Gouvernement, d’amendements du groupe de l’Union Centriste, je regrette qu’ils se fassent à minima.

En effet, j’avais déposé un amendement proposant un dispositif similaire, mais moins restrictif, comme le recommandait la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des hommes et des femmes du Sénat, dont je suis une des vice-présidentes. Je souhaitais que soit maintenu à 65 ans l’âge de départ à la retraite à taux plein pour les personnes ayant interrompu durablement leur activité professionnelle pour éduquer leurs enfants ou apporter des soins à un membre de leur famille handicapé, dépendant ou malade.

C’est pourquoi, j’ai voté ce matin pour le sous amendement de ma collègue Jacqueline Panis (UMP, rapporteur pour avis de la délégation aux droits des femmes du projet de loi sur les retraites) qui avait le même objectif. Je déplore que cet élargissement n’ait pas été retenu.