Le traité de Rome, fondateur de l’Europe, a 50 ans.
Le 25 mars 1957, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie et la République Fédérale d’Allemagne signent deux traités établissant selon les pères fondateurs « les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe » : le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et celui instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). Ils seront réunis en un seul traité, le Traité de Rome.
Les festivités marquant ce 50ème anniversaire se sont déroulées sur fond de morosité et d’incertitude sur l’avenir de l’Europe. Elles n’ont pas fait oublier la difficile question de la Constitution européenne et celle de l’élargissement ni les divergences entre les Etats membres.
Pendant ces 50 années, la construction européenne fut pourtant considérable : marché commun, libre circulation des biens et des personnes, monnaie unique, politiques et coopérations européennes avancées dans de nombreux domaines…Formidable espoir après la guerre, l’Europe traverse aujourd’hui une crise de laquelle il importe que le futur président de la République nous sortent au plus vite.
L’avenir de la France ne peut se concevoir en dehors de l’Europe, une Europe solidaire et forte, capable de parler d’une seule voix et de peser sur la scène internationale. Aussi il faut remettre dans le débat un texte de constitution européenne, simple, lisible et court comme le propose François Bayrou et le soumettre au peuple français par référendum. Il faut aussi convaincre nos concitoyens que l’Europe est une chance et non une contrainte. Les problèmes les plus importants comme la lutte contre l’effet de serre, l’énergie, la défense, l’économie…appellent une réponse et une cohérence européenne. Et dans cette Europe, la France joue un rôle clé et doit avoir toute sa place.