Mardi 25 septembre, le Sénat a adopté le projet de loi relatif aux emplois d’avenir mais a rejeté la majorité des dispositions proposées par les sénateurs centristes.
Je me suis donc abstenue sur ce texte car, comme nous l’avions souligné lors de la discussion générale, si le dispositif est intéressant et pourra momentanément répondre au problème du chômage des jeunes, il pèsera sur les collectivités locales qui, vu leurs situations économiques, ne pourront pas s’engager au-delà du contrat prévu pour 3 ans.
Pour que ce texte soit réellement efficace, il aurait fallu :
- que le dispositif soit étendu au secteur marchand, notamment aux PME
- que le volet apprentissage soit renforcé
Concernant l’apprentissage, il est plus que temps que nous adaptions nos formations aux besoins de l’emploi. La sortie de la crise passera par la relance de la compétitivité ce qui implique d’encourager les jeunes à s’engager dans des métiers de la filière industrielle. Il est temps de remettre à l’honneur l’intelligence et l’importance des métiers manuels.