Napoléon restera sur la place de l’Hôtel de ville de Rouen

Communiqué de presse

La mairie de Rouen a enfin rendu public les résultats de la votation sur l’avenir de la statue de Napoléon qu’elle avait lancée du 6 au 8 décembre dernier.  68% des Rouennais et des Rouennaises qui se sont exprimés souhaitent le retour, sur son socle, de la statue de l’Empereur, place du Général de Gaulle.

            Catherine MORIN-DESAILLY, Sénatrice de la Seine-Maritime et Conseillère régionale de Normandie, ancienne présidente de la Commission de la Culture, de l’Education et de la Communication du Sénat salue le vote des Rouennais et des Rouennaises pour le maintien de la statue « Ils ont du bon sens ! Consultés, ils se sont très largement prononcés en faveur du retour, une fois restaurée de la statue de Napoléon, sur son socle place de l’hôtel de ville à Rouen ! »

             « Je me réjouis de savoir que la statue dans son intégrité conservera sa place dans la ville respectant par la même aussi la volonté à l’époque des habitants qui avaient décidé de ce projet et contribué à son financement ! » rajoute l’ancienne adjointe à la culture de la ville de Rouen qui s’est prononcée pour le maintien à sa place du « Napoléon à Cheval » de Vital Gabriel DUBRAY.

            Catherine MORIN-DESAILLY considère que l’objectif de donner plus de visibilité aux femmes dans l’espace public, très largement oubliées et/ou négligées, ne peut être opposable à celui de la préservation et de la transmission du patrimoine. C’est contreproductif !  « Repère dans la ville, cette statue est le témoignage d’une part de notre histoire avec comme pour toute notre histoire et l’histoire du monde ses parts d’ombre et de lumière. Vouloir gommer ces repères, vouloir éradiquer comme on le voit aujourd’hui des œuvres témoignages de notre histoire, n’a aucun sens, dans ce cas combien d’œuvres devraient être décrochées des cimaises dans les musées au gré du jugement qu’on porterait sur tel personnage ou tel épisode dépeint. Qui peut, aujourd’hui plus que jamais, prétendre s’ériger en juge de l’histoire et de l’art ?! ».

            Jeudi prochain, la Commission régionale de l’Architecture et du Patrimoine (CRPA) de Normandie, dont Catherine MORIN-DESAILLY est membre, statuera sur le statut patrimonial de l’œuvre et permettra ainsi définitivement, elle l’espère, sa protection dans l’espace public rouennais.

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