Dans l’édition de « Paris-Normandie » du week-end dernier, j’ai appris que les trois agresseurs présumés de Jérémy, 25 ans, ont été confondus. Deux ont même reconnu les faits.

Agés de 25 à 26 ans, ces trois jeunes devraient être mis en examen pour tentative de meurtre avec actes de torture et de barbarie. Motif aggravant : c’est l’orientation sexuelle du jeune homme qui aurait poussé ces trois jeunes à le violenter et le laisser pour mort dans la forêt des Essarts. Dans un état grave, ce dernier est à l’heure actuelle toujours hospitalisé.

Face à de tels faits, on ne peut qu’être horrifié et constater que le chemin de l’apprentissage du respect de l’autre et de la tolérance est encore long. Car si ces trois jeunes risquent d’écoper d’une sérieuse peine, il n’en demeure pas moins que nombreuses sont encore les victimes de l’homophobie ou de l’intolérance d’une manière plus globale d’ailleurs. Raison de plus pour que les efforts à destination de la prévention et de la sensibilisation soient démultipliés, et ceci, dès le plus jeune âge.