Un foyer français sur six a déjà accompli sa transition vers la télévision numérique. C’est le résultat de la loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur et de la loi du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique, qui ont créé le groupement d’intérêt public « France Télé Numérique ».
En étroite collaboration avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le GIP France Télé Numérique œuvre donc au bon déroulement de la transition vers le numérique. Tous les pays de l’Union européenne connaissent également cette transition, d’ores et déjà achevée en Allemagne, en Belgique, dans les pays scandinaves, et qui le sera bientôt en Espagne et au Royaume-Uni. La loi de 2007 a fixé pour date limite le 30 novembre 2011, et le CSA défini un calendrier. Ce sera le tour de la région Haute-Normandie en février 2011.
En juillet dernier, le groupe Médias et Nouvelles Technologies que je préside a tenu à auditionner Louis de Broissia, président du Groupement d’intérêt public (GIP) France Télé Numérique et Olivier Gérolami, délégué général du GIP France Télé Numérique, pour évoquer les modalités du passage au numérique et faire un point de la situation en région.
Dans cette perspective, j’ai eu l’occasion d’échanger à plusieurs reprises avec le délégué régional du GIP France Télé Numérique en Haute-Normandie, Guillaume Gautier-Lair, afin d’évoquer les difficultés que rencontrent certaines des communes du département de la Seine-Maritime. En effet, si l’assistance à domicile donne des résultats satisfaisants, l’aide à l’équipement reste mal connue et les conditions financières de la transition inquiètent de nombreux élus.
Il m’apparaît primordial d’établir un lien de confiance entre les acteurs de la transition afin que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions possibles, et c’est pour cette raison que je compte poursuivre mes démarches en ce sens jusqu’à ce que le numérique soit définitivement implanté dans notre département.