Nous célébrons aujourd’hui, mardi 8 mars 2011, le 100e anniversaire de la Journée Internationale des Droits de la Femme, journée créée en 1910 par Clara Zetkin, journaliste, enseignante, et femme politique allemande.
Instituée à l’origine pour servir à la propagande du vote des femmes, cette journée s’est rapidement étendue à la défense d’autres droits : l’égalité des sexes, le droit pour les femmes d’exercer une fonction publique, le droit au travail, à la formation professionnelle, à la cessation de la discrimination sur le lieu de travail et aux violences.Si les droits des femmes ont considérablement évolué depuis 100 ans, la journée du 8 mars conserve tout son sens, que ce soit au niveau national ou international.
Les préoccupations au niveau national portent plus sur l’égalité professionnelle, la répartition des tâches ménagères, l’accès aux fonctions politiques et de direction, etc. Une récente étude de l’INSEE intitulée « Couple, famille, parentalité, travail des femmes » démontre que l’évolution des comportements et des mentalités est une réalité mais qu’elle reste encore insatisfaisante au regard de la place que la femme pourrait occuper dans notre société.
Des discriminations encore très importantes perdurent aussi à travers le monde à l’égard des femmes. A ce propos, comme l’a déclaré le Comité de l’ONU sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), les révolutions arabes qui se déroulent actuellement apparaissent comme un espoir pour les femmes. Ce mouvement vers plus de liberté, plus de droits, nous devons l’accompagner et veiller à ce que les nouveaux gouvernements orientent dès à présent les transformations dans un sens favorable à l’égalité homme-femme.
C’est le sens que j’ai donné à mon intervention hier à la convention du Nouveau Centre à Paris qui traitait du sujet des femmes.