Le quotidien Paris-Normandie se fait l’écho depuis cet après-midi de la possible démission des élus verts de la majorité municipale de la Ville de Rouen. Après un énième clash entre la majorité socialiste et ses alliés écologistes, en arriverait-on enfin à la conclusion logique d’une alliance contre nature ?

Qu’on s’entende sur ce point là, les divergences ne reposent pas tant sur les points de vue de chacun que sur leurs méthodes. En effet, l’esprit démocratique, cher aux élus verts, ne semble pas trouver beaucoup d’adeptes chez les responsables socialistes. Pourquoi s’échiner à écouter, discuter, s’informer et dialoguer puisque tout est décidé unilatéralement et arbitrairement ? Les verts l’ont bien compris et expriment une fois de plus leur ras-le-bol, jusqu’à penser à la rupture.

Derrière les beaux discours et effets d’annonce des élus socialistes, la méthode ne trompe plus depuis des mois.  Et pour cause, l’absence de concertation, l’arbitraire et l’entêtement se ressentent dans les décisions municipales. Cette méthode de gouvernance aboutit à une gestion erratique qui débouche bien souvent sur des rétropédalages difficile à assumer. Souvenez-vous : la destruction de la médiathèque, la fermeture des marchés, le déplacement de la foire Saint-Romain, etc.

Les tensions crées par l’autoritarisme des élus socialistes seraient presque comiques si elles ne participaient pas à fragiliser considérablement l’action et l’efficacité de la municipalité au service des rouennais.

Comment une majorité municipale qui n’arrive pas dialoguer en interne pourrait-elle être à l’écoute des rouennais ?