A quelques jours du vote des habitants de Bihorel et de Bois-Guillaume sur le projet de fusion de leurs communes respectives, je tiens à saluer l’initiative de ce projet.
En tant qu’ancienne élue de Bois-Guillaume je connais bien les spécificités des deux communes et considère que leur réunification est le prolongement logique des réflexions engagées aujourd’hui, aussi bien au niveau national que local, de simplification du mille-feuille administratif et de mutualisation des moyens, cela au bénéfice des habitants.
La fusion aurait en effet pour conséquence de renforcer les services publics de proximité et de diminuer les impôts communaux de Bihorel de 6,7 millions d’euros sur 12 ans. Je me félicite donc de l’action commune des deux maires Pascal Houbron et Gilbert Renard, qui ont compris que l’intérêt général allait dans le sens de la réunification, et qui ont travaillé à un vrai projet au bénéfice des habitants à la différence, on s’en souvient, des motivations qui ont présidé a la création de la CREA ou certaines villes plus que réticentes ont été forcées d’intégrer le projet. Pour souligner le sens de l’intérêt général, les maires n’en font pas une question de poste, c’est suffisamment rare pour être souligné.
Par ailleurs, rappelons-nous que Bois-Guillaume et Bihorel étaient autrefois une seule et même commune, Bihorel ayant été un quartier de Bois-Guillaume jusqu’en 1892. La fusion permettrait donc d’unir à nouveau deux communes liées par l’histoire, et de renforcer leur cadre de vie.
Puisse cet exemple inspirer en cette année du 1100ème anniversaire la réunification des normandes.