En tant que vice-présidente de la Commission des Affaires européennes du Sénat et vice-présidente du Conseil d’Administration du Mouvement Européen France, j’ai eu le plaisir d’accueillir l’Ambassadeur de Chypre en France, Son excellence (SE) M. Marios Lyssiotis, pour un petit déjeuner au Sénat.
J’ai tenu à souligner que depuis la crise de 2008, nous avons franchi plusieurs étapes qui ont renforcées l’intégration européenne, comme par exemple avec le traité (TSCG) et les avancées dans le domaine de l’union bancaire. J’ai insisté sur les nombreux défis qui demeurent, au premier rang desquels le passage à une Europe politique, et du coup stratégique, permettant de réconcilier l’Europe avec ses concitoyens. J’estime que la présidence de Chypre a été exemplaire, que c’est un partenaire fiable et très investi dans son rôle.
Revenant sur la Présidence du Conseil de l’Union européenne par Chypre, M. l’Ambassadeur a abordé plusieurs points :
– l’importance de réconcilier les citoyens avec l’UE, tout particulièrement dans le contexte de la crise actuelle ;
– le besoin de préserver les acquis communautaires, notamment le principe de solidarité ;
– l’aboutissement des négociations sur le Brevet unitaire européen qui doit constituer un outil de la compétitivité européenne.
Après ce petit exposé, une séance de questions avec les participants s’est ouverte. Le débat a montré un intérêt pour les questions tenant à l’approfondissement du Marché intérieur, la position de Chypre dans les relations extérieures européennes, ainsi que de l’élargissement et de l’intégration des nouveaux et futurs Etats membres, avec une attention particulière sur la situation de la Turquie.