L’année passée, je m’étais déja mobilisée pour que le Gouvernement défende le programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) et pérennise son avenir. Il avait obtenu un accord pour prolonger cette aide en 2012 et 2013.
Cette année, une fois encore, ce programme est menacé. C’est pourquoi j’ai souhaité interpeller le ministre délégué chargé des affaires européennes, en déposant une question écrite.
J’ai souligné que la Commission a bien proposé, en octobre dernier, la création d’un nouveau Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis. Mais les 2.5 milliards d’euros prévus sur 7 ans ne sauraient répondre aux besoins.
De plus, la pérennité de ce programme devait être abordée, dans le cadre du budget pluriannuel de l’Union européenne pour la période 2014-2020, par les chefs d’Etats les 22 et 23 novembre 2012. Mais faute d’accord, ils ont décidé de reporter leur décision au début de l’année prochaine.
Il ne faut pas oublier que ce programme permet de distribuer des repas à 18 millions d’Européens dans 20 Etats membres, dont 4 millions de Français. En Seine-Maritime, il concerne pas moins de 15 760 personnes dans le besoin.
Alors que la pauvreté ne cesse de croitre et que l’Europe s’est fixée comme objectif de réduire la pauvreté de 20% à l’horizon de 2020, il serait incompréhensible que le PEAD ne soit pas prolongé.
C’est pourquoi je souhaite connaitre la position du Gouvernement sur ce sujet et lui demande de tout mettre en œuvre pour que soit préservé ce programme.