Catherine Morin-Desailly a attiré l’attention du Ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et de la ruralité sur la mise en oeuvre de la loi forestière du 9 juillet 2001, qui a élevé l’action en faveur de la forêt au rang de priorité nationale. Reconnaissant le véritable enjeu d’avenir que représente la forêt, la loi prévoyait, en particulier, la mise en place de centres régionaux de la propriété forestière. Ces derniers ont reçu pour mission l’animation et le développement de la forêt privée, notamment par la mise en place des documents de gestion durable, conformément aux engagements internationaux de la France. Or, l’extension de ces missions était conditionnée par la création et le redéploiement, sur trois ans, de quatre-vingt-neuf emplois d’ingénieurs et techniciens forestiers. On comprend alors l’inquiétude des professionnels de la filière bois de ne pas voir réalisés les objectifs de la loi du fait de l’abandon en 2005 du programme de création et de financement des quatre-vingt neuf postes d’ingénieurs et techniciens forestiers, dont le rôle est essentiel à la mise en place des documents de gestion durable.
Question écrite relative à la loi forestière de 2001
- Aménagement du territoire, Attractivité du territoire, Au service des territoires
- 22/04/2005
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